The Laddie Ten est un des nombreux whisky imaginés par Jim Mc Ewan pour Bruichladdich, auguste institution de l'île d'Islay qui après une sérieuse éclipse renaît de ses cendres et avec panache. Depuis 2001 donc, l'ancien distillateur de chez Bowmore est aux manettes d'une distillerie dont le matériel oscille selon les commentateurs entre "patiné" et "vétuste". Cette ambiance vintage a forcé l'équipe à réaliser de nombreuses variations dont un des points communs est un degré d'alcool hissé à 46. Ce qui n'est pas une mauvaise nouvelle.
C'est donc un truc assez viril qui s'écoule dans le palais de l'heureux consommateur. On sent évidemment un air de tourbe qui souffle un peu au loin mais rien à voir avec l'ambiance de pneu cramé qui préside quand c'est vulgaire. Non là, c'est assez chic, c'est droit mais avec des goûts légèrement sucrés qui se teintent d'iode un peu. Et toujours assez costaud. D'ailleurs si on prolonge trop la dégustation on court le risque d'être rapidement défoncé – une autre qualité. Bref...
Note : A (Henry Ford)
Prix : Bourgeoisie périurbaine (48€)
D.N.
Mais que buvait -vraiment - Ernest Hemingway ?
Glenmorangie Allta, la levure avant les fûts
Habitation Velier : le prix de la transparence.
Avec D.U.C. Booba invente le LOL whisky
Avec D.U.C. Booba invente le LOL whisky