On ne s’en est jamais caché, Springbank est l’une de nos distilleries préférées. La famille Mitchell, qui possède la distillerie, s’attache à respecter les méthodes traditionnelles afin de produire un whisky ressemblant le plus possible à ce qui se faisait jusque dans les années 70. Toutes les étapes de la production, y compris le maltage au sol, sont réalisées sur place, ce que plus aucune autre autre distillerie écossaise ne fait aujourd’hui.
Le Springbank 18 ans est l’une des expressions classiques de la gamme et se situe entre le 15 ans qui est relativement facile à trouver et bon marché (70 euros) et l’édition spéciale 21 ans qui est aussi rare qu’onéreuse (environ 300 euros). Nous goutons aujourd’hui la version 2013, proposée dans l’ancien emballage mais dont on voit encore souvent des bouteilles sur les étals des cavistes.
Œil : Doré
Nez : On l’a déjà dit ici, à notre avis le plus beau nez du whisky vient de Campbelltown et cette expression ne nous obligera pas à nous renier. Belle présence de l’iode qui rappelle le complexe bétadine/compresse des couloirs d’hôpitaux. Toutes sortes de fruits : poires, pommes, citrons et un fond de fruits confits qui souligne l’importance du sherry dans l’équilibre de l’ensemble. De la vanille, du miel, des notes maltées puis une impression de terre et de fumée. J’aime !
Bouche : Plus restreint en bouche. Consistance assez sirupeuse et un léger gout de cire d’abeille. Attaque sur des notes maltées avec de l’iode à ne plus savoir qu’en faire. Manque un peu de patate. Pas mal de poivre et de sel, un soupçon de fumée et des notes fruitées manquant de définition.
Finale : Plutôt courte et salée avec un mélange assez incongru d’iode et de miel.
On se demande comment un whisky au si beau nez peut être aussi quelconque en bouche. Une déception. Il est au buveur de whisky ce que le tabac à priser est au fumeur de cigarettes…
Note : BB+ (Michael Carter-Williams)
Prix : 100 euros (Bourgeoisie de Campagne)
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