Entre autres légendes, on raconte sur l'Isle d'Islay que "Coirebhreacain" est un tourbillon marin parmi les plus violents du monde. Pas besoin d'en rajouter pour comprendre que nous sommes là face à un Ardbeg tempétueux et bouillonnant. Ce caractère est encore renforcé par son jeune âge et sa commercialisation en Cask Strenght. À ne pas mettre entre toutes les mains donc. Voyons ce que ça donne quand on plonge dans la turbulence.
Œil : bronze clair, cuivre bien astiqué
Nez : citron, agrume. Très vif. Puis chocolat, réglisse. Un air de cachou Lajaunie. Fumée.
Bouche : grande concentration. On a l'impression de boire au tonneau. Tourbe forte. Grande astringence.
Finale : vagues successives de senteurs marines. Poisson tourbé. Grosse défonce.
Sigmund Freud n'était certes pas un grand amateur de single malt mais il aura eu le mérite d'introduire le monde à l'importance de la maturation. C'est un peu la leçon de cet Ardbeg jeune et impétueux qui nous donne à voir ce qui se passe dans le fut avant la mise en bouteille. Quand le bois aura fait son oeuvre, dans quelques années, il y a fort à parier que ce whisky offrira un superbe résultat mais cette première version demeurera à jamais un paradis perdu. A conseiller à tous les amateurs d'Octomore.
Note : A (Eric Tabarly)
Prix : Bourgeoisie nautique (78 €)
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