Nous avions particulièrement apprécié la première édition du Bowmore Devil’s Cask, vieilli intégralement dans des futs de sherry de premier remplissage. Le second batch, limité comme le premier a 9000 bouteilles, est sorti à l’automne dernier et reprend la même formule. On a fini par le gouter, même s’il nous a fallu plusieurs mois pour nous en procurer une bouteille chez le caviste du coin...
Œil : Ebène (légèrement plus clair que la première édition)
Nez : Commence sur des notes de caramel et de sucre brulé. Viennent ensuite des impressions de pétrole, de fumée et d’huile caractéristiques de la rencontre du sherry et de la tourbe. Il y a aussi du chocolat noir très pur, quelque chose de minéral et de la réglisse en bâtons. Ressemble vaguement a un Rhum ambré a la Caroni, c’est plutôt un compliment… Après un certain temps dans le verre apparaissent des fruits tropicaux ultra-murs et des notes légèrement lactées.
Bouche : On retrouve d’emblée des notes de sucre brulé semblables a celles du nez. Fumée de bois et réglisse noire a la violette. Un mélange de sucre et de fruits qui n’est pas sans rappeler un coulis de fruits rouges : groseilles, cerises confites et mures. Consistance assez sirupeuse qui vient tapisser la gorge et une amertume un peu plus présente qu’au premier batch. Cela vire ensuite sur du cola, du cacao et du café et des notes mentholées et anisées sur la fin. Du bon matos.
Finale : Longue, puissante et minérale avec une prédominance du cola et de la réglisse.
Ce Bowmore Devil’s Cask Batch 2 est peut être un peu moins complexe et un poil plus amer que la première mouture, mais cela reste un profil assez particulier et rare qui donne une idée précise de ce que peut donner un mariage réussi entre la tourbe et le sherry. Difficile a trouver mais cela vaut assurément le détour.
Note : A+ (Peggy Luyindula)
Prix : 100 euros au départ (Bourgeoisie Insulaire) autour de 200 euros sur les sites d’enchères.
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