Nous avions testé il y a peu l’expression 12 ans de la célèbre distillerie d’Orkney dont l’équilibre subtil entre la tourbe et le malt nous avait faire dire qu’il s’agissait d’un excellent whisky de tous les jours.
Nous goutons aujourd’hui la version 21 ans, beaucoup plus difficile a trouver puisqu’elle fut longtemps réservée a la vente en duty-free. Il est a noter que pour faire face a l’amenuisement des stocks, Highland Park avait il y a quelques années embouteillé cet élixir a un degré moindre (40%) mais semble depuis avoir fait marche arrière pour retrouver les 47.5% qui avaient contribué à établir sa réputation flatteuse.
Couleur : Doré ambré
Nez : Un nez tout en rondeurs, fruits confits (cerises, pate de coings) qui peuvent rappeler un cake aux fruits, notes sucrées et florales (violettes), présence de bois assez subtile, un peu de cirage, beaucoup de nuances évoquant le printemps.
Bouche : Incroyablement onctueux, comme un sirop au miel qui confirme le sucre suggéré par le nez. Pommes, cannelle, et chocolat qui sont peu a peu remplacés par des notes salées, on retrouve ici un peu le coté maritime du 12 ans agrémenté de fruits secs, abricots, poires et pêches.
Finale : Longue et veloutée, les fruits laissent la place a de la cire d’abeilles (la finale du miel) et des épices (poivre, gingembre), un soupçon de fumée et de la réglisse apparaissent (l’influence du bois) et tiennent le haut du pavé. Superbe et délicat.
Cet Highland Park 21 ans, qui tend fermement vers le sucré, mais avec quelques notes maritimes, est un régal. Sa consistance sirupeuse unique en fait un choix idéal en digestif. Difficile à trouver (aéroports), mais son prix relativement abordable en fait une excellente affaire.
Note : AA- (Jacob Fugger - 90)
Prix : 100 euros (Bourgeoisie de Province)
B.M
Mais que buvait -vraiment - Ernest Hemingway ?
Glenmorangie Allta, la levure avant les fûts
Habitation Velier : le prix de la transparence.
Avec D.U.C. Booba invente le LOL whisky
Avec D.U.C. Booba invente le LOL whisky